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Mercredi 9 juillet 3 09 /07 /Juil 03:38




Douze heures plus tard, Evan était au bureau, en plein travail malgré le temps qu'il lui avait fallu
  pour s'y mettre. Juliette qui les avaient surpris la veille ne fit aucune remarque et alla aux toilettes sans un mot, cependant, Evan ne pu manquer le petit rictus espiègle que son amie lui adressa lors de son retour vers sa chambre.

Il n'avait pu s'entretenir avec elle, il avait foncé au travail a son réveil pour avoir de la marge pour trouver une excuse crédible.

Quant a Luis il avait decidé de partir dormir dans son petit studio. Il se justifia en expliquant qu'il fallait qu'il se remette de sa journée, il se disait exténué.

Evan donc, derrière son ordinateur, tapotait les touches de son clavier, mystérieusement angoissé.

Il décida alors d'aller faire une pause, son travail serai autrement bâclé.

En chemin pour la machine a café il se demanda ce qu'il pourrait bien inventer a Juliette pour qu'elle évite croire n'importe quoi.

N'importe quoi... non ce n'était pas n'importe quoi mais il ne pouvait tout de meme pas lui dire cash qu'il changeait de bord...

Elle l'avait bien fait elle...Non, il lui dirait qu'il avait un verre de trop dans le nez ou quelque chose comme ça.

Bien sur elle ne le croirai pas. Elle lui sortirai une de ses phrases bien pensées sur la liberté des sexes, que l'amour était aveugle, qu'un trou n'était qu'un trou et des banalités de ce genre. Ces idées ils les approuvaient, chez ses amies, ailleurs, mais il ne les avaient jamais pensées applicables a lui même.

-Merde, on verra bien.

Il avait pensé tout haut.

-Que verrons nous bien Evan ?

Son boss surgit soudainement a sa gauche ce qui provoqua chez Evan un sursaut.

-Je vous offre un café, ça avance cette histoire de transport ?

-Je, j'ai trouvé les sources.

-Très bien, continuez comme ça ne me décevez pas.

Puis il fila dans le couloir tel le vent entre les roseaux.

En parlant de travail il devait y penser en effet. Il retourna donc a son bureau pour appeler ses 'sources'.

Il feuilleta les deux pages de listes de boites de transport. Il n'avait aucune idée de leur qualité, il les avaient justes relevées bêtement. Il oubliait tellement de choses ces jours ci. Il recommença donc a se documenter soigneusement sur chaque élément de sa liste pour n'en garder finalement qu'une douzaine sur une cinquantaine.

Quelle bonheur que de se plonger dans le taff, ça aide a reprendre les commandes se disait-il.

Il appela ensuite une a une les firmes. Étant toutes visiblement satisfaisantes, il choisit de ne pas se poser trop de questions et de prendre rendez vous avec celle qu'il pointa au hasard avec son stylo.

N'ayant que se projet sur le feu il décida de prendre du temps pour lui.

Il quitta alors le bureau l'esprit un peu plus léger.

Luis, venait de sortir de sa douche, il se sécha et se posa sur son lit, il pris son portable et composa un long numéro, un appel vers Cuba. Il appelait son père pour prendre des nouvelles de lui, de sa petite soeur de 10 ans et des ses deux petits frères, jumeaux, de 15 ans.

Ils allaient bien, il le fallait, Dana grandissait a vu d'oeil, Samson était un casanova et Tito en revanche, plus introvertie se concentrait sur l'apprentissage de la langue française.
Tous contaient sur Luis, il mettaient énormément d'espoirs en lui pour qu'au plus vite ils les fasse venir dans ce pays que même son père n'avait jamais connu que par sa femme.

Non pas qu'ils n'aimaient pas leur pays ni leur culture, mais ils rêvaient de richesses, de liberté et avant tout d'études pour les enfants.

Luis avait repris un peu courage.

Il ne lui restait que quelques mois de moments difficiles et il aurait cette fierté d'avoir comblé les espérances de sa famille.

Il s'identifiait un peu a Maria, la prostituée dans un livre de Paulo Coehlo intitulé Onze Minute. Remit d'aplomb il se vêtit pour rendre visite a Yann histoire de gagner un peu d'argent.

De son coté, Juliette, passa sa journée a la maternité a contempler sa nièce en compagnie de son frère et de sa femme.
Elle n'avait pas repenser a ce qu'elle avait pu voir la veille par simple désintérêt. Mais elle savait qu'Evan l'avait évitée en partant au travail, et qu'il allait lui sortir des enormitées dans la soirée. Pour elle peu importaient ses choix.

Du moment qu'il y trouvait sa place.



Evan avait passé une bonne heure dans des boutiques de musiques et avait fait chauffer sa carte de crédit. Il avait acheté une bonne dizaine de 48 tours.

Il en avait des cartons pleins, une centaine facile de disques de ses artistes rock préférés.
Il n'écoutait jamais la musique grand public, celle qui passe sur Mtv par exemple. Il la considérait comme polluante. Il écoutait volontiers des morceaux de divers styles. Il aimait la musique, et il pensait sa valeur dans les classiques, et pas forcement chez les plus connus de l'histoire de la musique. Il téléchargeait aussi des artistes plus actuels évidemment. Il adorait aussi regarder des lives, il y passait des soirées.

Il était allé a une multitude de concerts et en avait même fait. Mais depuis deux ans il avait arrété la vie de groupe et avait profité des diplôme qu'il avait eut tôt.

Cet écartement dut a son coeur brisé par Caroline, une bassiste qu'il avait rencontré dans un magasin d'instruments a Pigalle. Il était fou amoureux d'elle, mais sans ménagement elle le quitta pour entreprendre une carrière aux États unis.

De plus une semaine plutard il l'a vit au bras un jeune homme sappé comme une pedale griffée. Il sentait que Caroline ne lui reviendrait jamais.

En mal d'amour il se mis dans le rang, en deux ans il s'était refais un moral. Mais ce style de vie qu'il affectionnait pourtant, ne tari pas l'envie qu'il avait de faire de la musique.

Il voulait en vivre, mais ce n'était qu'un projet. Il attendait sagement d'etre prèt et qu'un signe exterieur le pousse d'une certaine manière.

Il n'osait pas agir seul. Car oui, dans sa vie, il était devenu seul.

Par Miix - Publié dans : lips-monkey-moon
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Samedi 26 avril 6 26 /04 /Avr 01:22



Gabriel marchait rapidement, il s’assit sur un banc, plus loin, a l’abri des regards de Dante et de ses amis.

Dante avait ralentit la cadence de ses pas en voyant Gabriel, dos a lui, assit sur le bord du banc, s’essuyant rageusement le visage.

Il continua d’avancer vers lui, plus lentement.

Arrivé à sa hauteur, il posa sa main sur son épaule ce qui le fit hurler et tomber par terre.

 

-Calme toi ! C’est que moi.

 

-Justement …

 

-Quoi ? Je te fais peur ? Demanda Dante en s’asseyant sur le banc, laissant Gabriel au sol.

 

Sans un mot, Gabriel se leva doucement et s’assit. Ils étaient chacun à une extrémité du banc.

 

-Qu’est ce que tu veux ?

 

-Y a la fille, la brune, Julie, elle m’a forcer a te rejoindre pour que je m’excuse, mais je ne le ferais pas, plutôt mourir.

 

-Ok, mais ça me dit pas ce que tu veux.

 

-Bah, on peut discuter nan ?

 

-…

 

Dante se rapprocha vers le milieu du banc.

 

-Alors, t’es celib’, en couple ?

 

Gabriel semblait étonné de cette question.

 

-Euh … celibataire, pourquoi ?

 

- T’es puceau ?

 

Gabriel rougit violemment

 

-Non ! Et puis quelle importance ?!

 

-Ok, il est puceau, comment ça se fait, t’as quel âge ?

 

-Vingt quatre ans

 

- Tu chopes pas des tendinites au coude à la longue ?

 

Gabriel qui gardait son visage caché depuis le début se leva face à Dante, il entreprit de prendre la parole mais il n’y arriva pas, son regard devint triste et humide, il se r’assit, dos a son interlocuteur.

 

Dante se rapprocha près de l’oreille de Gabriel et dit

 

-Keuf, vierge a 24 ans, quel gachis…

 

Gabriel, les joues humides, se leva rapidement et repris sa marche en direction de chez lui.

Dante, perplexe, le vit s’éloigner.

Il lui avait quand même éviter de gros ennuis, et il l’avait soigné, il ne l’avait pas agresser, ni physiquement, ni verbalement.

Il courut cette fois ci rapidement dans sa direction.

 

-Gabriel, Gabriel, attend !

 

-Lâche moi !

 

-Nan, je voulais juste savoir pourquoi tu ne m’avais pas balancé et fais ton travail de poulet la dernière fois, quand tu m’as contrôlé ?

 

Gabriel se retourna pour lui faire face, Dante fut choqué par sa beauté a cet instant précis, la peau pâle et nacrée, les lèvres roses et légèrement pulpeuse, son regard bleu, mais noir a cette instant, et ses cheveux sombres, tombant sur ses cils. En plus, sous un lampadaire, l’ambiance planante du lieu et les circonstances, le rendaient sublime.

 

-Pourquoi tu veux savoir ça, quelle importance ?!

 

L’expression du visage de Dante se fit plus douce, au plus grand étonnement de Gabriel.

 

-Je… me comporte comme un … salaud parfois, en plus avec toi, qui ne me le rend même pas, je peux pas ne pas me sentir mal a l’aise de me comporter comme ça avec toi, mais j’aime pas les flics … c’est … Ah, enfin, excuses moi…

 

Dante quitta son regard et fit trois pas en arrière.

 

-J’y … retourne, si tu veux repasser un soir, t’es le bienvenu…

 

Dante repartit a pas rapides, il passa le reste de la nuit, calmement, sans excès, l’image du visage de Gabriel revenait sans cesse devant ses yeux lui donnant des frissons.

 

Gabriel passa une nuit blanche chez lui avec la même sensation, cela ressemblait bel et bien à un coup de foudre.

 

Par Miix - Publié dans : lips-monkey-moon
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Mercredi 2 avril 3 02 /04 /Avr 23:37


C'est très long et pas fameux, mais je veux vous faire plaizzz. Pelle




 

Evan s’était levé une demie heure plus tard après le départ de Luis.

Un peu dans le couscous, il resta une bonne dizaine de minutes assis sur son lit à regarder par la fenêtre.

Il s’habilla ensuite et se rendit dans la cuisine pour déjeuner en vitesse, voir le mot de Luis ou était noté son numéro, l’enregistrer et de sortir.

Arrivé dans son bureau il se mis au travail, il avait un haut poste et gérait très bien son travail malgré son jeune age. Il avait toujours été assidu dans tout ce qu’il entreprenait.

Aux alentours de midi il se leva de son siège pour aller voir son supérieur afin de signaler son départ  imprévu.

Il frappa à sa porte.

 

-Entrez !

 

Il ouvrit la porte.

 

-Bonjour monsieur Mazet.

 

-Ah Evan, je devais te voir !

 

Philippe Mazet avait la trentaine, il était plutôt pas mal, grand, brun aux yeux noirs et une carrure proportionnée et charismatique, son style vestimentaire ne faisait pas dans l’original mais il avait toujours la classe.

 

-A propos de quoi ? Demanda Evan.

 

-D’une extension européenne de notre boite, on a déjà des bureaux en Espagne et en Angleterre mais on vas s’étendre sur les pays de l’est, je voudrais que tu gères ce projet, tu me dira le budget approximatifs nécessaire et on reverra ça ensemble.

 

-Euh…je … Oui très bien. Aussi je …

 

-Vous ?

 

-Cette après midi je m’absente, je voulais juste vous tenir informé puisque on avait rendez vous avec un nouvel auteur.

 

-Oh très bien, je me débrouillerais, il n’y a aucun soucis.

 

-Très bien, passez une bonne journée alors …

 

-Bonne fin de journée.

 

Evan sorti, passa dans son bureau prendre ses affaires et ressorti définitivement pour courir jusqu’a l’extérieur.

Une fois dehors il alluma une cigarette et empoigna son portable qui était au fond de sa poche.

Il chercha le numéro de Luis et hésita un temps avant d’appuyer sur le bouton appel.

Il approcha le combiné de son oreille. Au bout de quatre longues sonneries on décrocha.

Une voix essoufflée et grave répondit.

 

-Allo ?

 

Allo Luis ?

 

-Ouais c’est qui ?

 

-C’est Evan…

 

-Je t’ai pas reconnut, exc… moi Ahh, tu vas bien ?

 

-Ouais… je sors du taf, je comptait sortir un peu plus tard pour récupérer quelqu’un, donc la j’ai deux heures a combler tu veux qu’on mange ensemble … ?

 

Un court silence se marqua, le souffle de Luis résonnait dans les oreilles d’Evan qui réitéra sa question.

 

-Tu veux ou pas ?!

 

-Je … attends…

 

Son souffle s’accompagna de bruits étranges puis de gémissements douloureux.

 

-Ah

 

-Luis ?

 

-…

 

-Luis t’es où ?!!

 

-Hahh…

 

-Luis réponds !!!

 

-Viens me chercher … devant la gare de Montparnasse dans… viens.

 

La ligne coupa.

 

Evan courut alors jusqu'à la bouche de métro la plus proche.

 

Dans le bureau du XII ème étage, Luis remettait son tee shirt, d’un geste las il pris son sweet et s’apprêta a sortir de la salle.

 

La main sur la poignée il entendit Yann dire,

 

-Qui était-ce au téléphone ?

 

-Quand ?

 

-Quand je te baisais !

 

-Ma cousine.

 

-Je te conseil de ne pas me mentir Luis.

 

- Je ne te mens pas …

 

-Je t’appel dans la soirée, j’aurais sûrement quelques chose a livrer.

 

-Ok…

 

Luis sorti alors de la salle précipitamment pour sortir rapidement de l’immeuble et courir vers la gare.

Yann l’avait encore forcé a se donner a lui sans une once de douceur. Tout ces contacts le rendait malade mais il devait se plier a ça, il avait ses raisons.

Il arriva donc devant la gare, il vit Evan qui le cherchait des yeux comme un enfant perdu. Rien que sa vue lui remonta le moral.

Il mit son dégoût obsédant pour Yann de coté pour foncé vers Evan et le prendre dans ses bras avec un besoin accrut d’affection.

 

Il se détacha enfin un grand sourire sur le visage.

 

-On va manger ?!

 

Evan un peu déboussoler fit signe à un taxi de s’arrêter.

 

Ils montèrent dedans pour rouler en direction de bastille.

Dans le taxi, sur la banquette arrière, Luis regardait Evan qui lui regardait la route.

Luis alors posa sa main sur la sienne, cette dernière posée sur la parcelle de banquette qui les séparaient.

Evan tourna instantanément sa tète vers lui avec une expression indescriptible.

Il pris alors la parole.

 

-Tout à l’heure tu faisais quoi ?

 

-Rien je courait, je me suis cogner le tibia contre une poubelle…

 

-Ah…

 

-Tu t’es inquiété hein avoue ! Taquina Luis

 

Il voulait l’entendre le lui dire.

 

-Non

 

Luis ne laissa rien paraître, il retira juste sa main de celle d’Evan et tourna son regard vers la fenêtre une boule sur l’estomac.

 

Il arrivèrent a destination, Evan régla la course et ils descendirent du taxi.

Evan marchait a pas rapide contrairement a Luis qui traînait des pieds.

Le plus véloce pris la direction du mac do, Luis le suivit aveuglement.

Dans le fast-food, ils commandèrent leurs menus, Evan régla la note. Ils s’essayèrent.

 

-Alors dit moi, à part serveur, tu fais quoi dans la vie ?

 

Les yeux de Luis se mirent à briller à l’idée qu’Evan veuille en savoir plus sur lui.

 

-Ben je fais des études d’histoire de l’art par correspondance. Je fais serveur 4 soirs par semaine, et je travail un peu pour …Yann

 

-Et il fait quoi ce Yann ?

 

-Hum, il travail dans le transport, partout en Europe, il commence a se faire connaître.

 

-Et a part chez moi tu vis ou ?

 

-Je vis chez Yann, il habite pas loin de chez toi, à Hôtel de ville mais il n’est pratiquement jamais là, j’ai bientôt assez d’argent pour m’acheter mon propre studio, j’en ai repéré un, une chambre de bonne boulevard Haussmann.

 

-Tu veux un nouvel appart’ alors que tu vis chez Yann ?

 

-C’est compliqué tu sais …

 

-Hum

 

Evan sentit son portable vibrer, il le retira de son jean trop serré et décrocha.

 

-Hum oui Juliette !

 

-…

 

-Ok je serais là.

 

-…

 

-Bisous ciao

 

Il raccrocha et mangea une frite en rangeant son portable.

 

-C’était qui ?

 

-Juliette, la nana avec qui j’étais au restau l’autre soir.

 

-Ha…

 

-Elle vient vivre chez moi le temps de son séjour a Paris.

 

-C'est-à-dire ?

 

-Trois jours

 

-Hum… Quand est ce qu’elle arrive ?

 

-A 17 heure, elle m’a appelé parce quelle ma dit qu’elle avait un empêchement.

 

Ils finirent leurs menus et sortirent du mac do.

 

-Evan sortit une cigarette

 

Son portable se mit a sonner, Luis s’écarta laissant Evan digéré contre le mur attendant qu’il est terminé.

 

Quand Luis eu finit il se dirigea vers Evan.

 

-Je dois y aller, merci pour le déjeuner.

 

-Déjà ? Tu ne veux pas passer chez moi ?

 

-Je peux pas je dois y aller, c’est urgent.

 

-Qu’est ce qu’il y a, explique moi.

 

-Ecoute, j’ai pas le temps, je t’appel dès que possible.

 

-Mais …

 

Luis était déjà parti vers la bouche de métro sur la rue d’en face.

 

Evan finit sa cigarette et rentra chez lui préparer, un peu tôt, l’accueil de Juliette.

 

 

 

Une demi heure passée, Evan est chez lui, la lumière du soleil de l’après midi réchauffe son parquet pendant qu’il sort des draps propres.

Il fait le lit dans une chambre voisine à la sienne, et ouvre les fenêtres pour changer l’air ambiant.

Cette chambre est à l’origine une salle qu’Evan utilise comme débarras depuis qu’il s’est installé ici après son départ de la maison familiale.

Il fallait bien qu’elle serve.

C’était un peu le bazar mais rien d’étouffant pour quelques jours de squatte.

17h30, la sonnette retentit dans l’appartement et alerta l’arrivée de Juliette à Evan qui s’était mis à travailler.

Il se leva et trottina jusqu à la porte l’ouvrant d’un geste vif.

 

-Salut mon chat, tu m’aides ?

 

Juliette portait deux énormes sacs devant Evan qui s’empressa de la libérer de ses charges.

Ils posèrent tout dans sa chambre et allèrent dans le salon discuter un peu autour d’un verre.

 

-C’est très cool chez toi !

 

-Merci, je pense pas trop a la déco alors ça fait plaisir, dit il en souriant.

 

-Et c’est très bien orienté, et il y a beaucoup d’espace, franchement j’aime beaucoup.

 

-Je te remercie, reste ici tant que tu veux.

 

Ils passèrent la soirée à parler de leurs souvenirs, de leurs vies actuelles et firent la cuisine ensemble, ils se retrouvaient comme des adolescents, à l’époque ou ils avaient monté leur groupe.

 

Vers 23h00, Juliette partit se coucher, il lui souhaita une bonne nuit et se remis a travailler sur le projet demander par son patron, il devait trouver un tas de numéros pour développer correctement ses idées.

Cela n’allait pas lui laisser beaucoup de temps pour tout mettre au point et le présenter a temps.

 

Vers le coup d’une heure, la sonnette retentit a nouveau, surpris, Evan alla ouvrir à cette personne dont il avait une idée de l’identité.

 

Luis sur le pas de la porte, un sourire radieux sur le visage entra sans un mot.

 

-Qu’est ce que tu fous là, j’allais partir me coucher.

 

-Fallait pas me montrer où t’habites.

 

Luis se dirigea vers le frigo et pris un plat où se trouvaient les restes du plat préparé par Juliette et Evan. Il le mit à réchauffer.

 

-Qu’est ce que t’avais a faire cet après midi ? demanda Evan en s’approchant de Luis qui près du micro ondes attendait son plat.

 

-Rien, je devais rejoindre Yann.

 

-T’as bu ?

 

-Nan nan.

 

-T’es bizarre, tu sais j’ai l’impression que y a pleins de trucs que tu m’as pas dis sur toi.

 

-On se connaît depuis pas longtemps en même temps

 

Evan tourna les talons, blessé, et alla se servir un verre de martini gin, autant se mettre a l’aise.

 

-Alors qu’est ce que tu fais ce soir, tu manges et tu vas le rejoindre sans explication après m’avoir fait du charme ?

 

Luis qui s’était attablé, cessa le moindre geste et le regarda, seul au milieu du salon une main dans la poche et l’autre tenant le verre vide.

 

-Tu comptes me faire une scène ?

 

-Absolument pas mais je me demande jusqu'à quand tu vas me mentir ?

 

Luis se leva et s’approcha d’Evan, stoïque.

 

-Dit moi que tu veux que je parte et je me casse.

 

-T’as les yeux éclatés…

 

Aussitôt, Luis les baissa et fit demi tour pour les frotter discrètement.

 

-Ca marche pas comme ça Luis, maintenant dis moi si tu es ici pour profiter d’un mec fade et friqué pour avoir un toit ou dormir et un cul à baiser pour changer.

Dis le moi si tu comptes me prendre pour un larbin qui va t’emmener ou tu veux et donner son corps a tes plaisirs. Après je commencerais a te payer la came qui te défonces et je serais ton chien parce que je t’aimerai, t’auras eu ce que tu voulais, et moi je me retrouverais encore tout seul a attendre un signe de tendresse mais tu seras la que pour me tirer de la thune. Je préfère prévenir que guérir une chute aux enfers, les caprices de jeunesses à combler j’ai déjà donné alors soit honnête avec moi si c’est ta stratégie.

 

Toujours de dos Luis immobile pris la parole

 

-Hum, Evan, comme tu le sais je vois Yann, son père est un homme influent a Cuba, il possède de grandes plantations de café qui font travailler toute la région, il connaît quelques personnes au pouvoir. Bref, en parallèle il trafic des drogues dures et les fait passer outre atlantique dans ses cargaisons qui vont vers l’Europe.

Yann, lui, les dispersent sur le continent et fournit une partie de Paris à la fois. En ce qui me concerne, je suis venu vivre en France à 4 ans avec ma mère, à 18 ans je suis retourné à Cuba pour aider mon père et les enfants qu’il a eus après le départ de ma mère. Mon père est devenu diabétique et a rapidement eu besoin de soin, alors je suis resté vivre la bas 4 mois pour trouver une solution, et la je suis tombé sur Yann qui avait un père puissant, je ne me suis pas retrouvé avec lui uniquement par profit, mais c’est son père qui paye les soins du mien et de ses enfants, qui les tiens éloigné de la misère… tu sais là bas c’est pas comme ici… c’est horrible. Si j’avais le choix je serais plus avec Yann a faire ses transports a la con, a le supporter, a le laisser me toucher de cette manière, me shooter pour me donner une raison de plus de rester avec lui, c’est pour ça que j’économise pour les faire venir en France et oublier tout ça parce que pour le moment j’ai juste le droit de la fermer pour qu’ils puissent vivre bien là bas, Yann sais très bien tout ça. Donc si tu penses que je te veux du mal, et que je ne suis là que pour manger et bien tu te trompes. Me prend pas pour quelqu’un qui veux te vampiriser de part en part parce que je sais ce que c’est et a quel point c’est douloureux, me prend pas pour un démon, du passé parce que jamais je ne profiterai de toi, t’es ma bouffée d’oxygène Evan...Le matin ou je me suis réveiller dans ton lit j’ai su que tu pourrais me faire du bien. Je t’ai dis tout ce que tu voulais savoir j’aimerais que ça reste entre nous …

 

Evan l’avait pris de plein fouet, il était planté la a fixé Luis qui, immobile, le dos tourné reniflait.

 

-Je…euh…

 

Il s’approcha alors de Luis pour le retourner et le voir les larmes aux yeux, le redécouvrant, une nouvelle facette de ce jeune homme se montrait a lui, il le prit dans ses bras pour le serrer fort.

Ils passèrent deux bonnes minutes enlacés quand Luis se détacha le premier pour faire face à l’hote.

 

-Fallait bien que tu saches, je savais que tu le saurais, mais il faut que sa reste entre nous, n’essaye pas de faire quoi que ce soit pour empêcher quelque chose sa foutrait mon plan en l’air.

 

Evan ne répondit pas et fixa Luis dans les yeux.

 

Il approcha sa tête de la sienne puis sans vice de forme l’embrassa a pleine bouche, sa langue cherchant celle de Luis qui l’emprisonna de ses bras.

 

C’est ce moment que choisit Juliette pour sortir de sa chambre.

 





Par Miix
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Lundi 31 décembre 1 31 /12 /Déc 14:30
jvais essayer de publier d'ici peu, c'est promis.
Par Miix - Publié dans : lips-monkey-moon
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Dimanche 30 septembre 7 30 /09 /Sep 18:53
Bien que pour moi se soit accessoire, je l'avou les commentaires encouragent x).
Faites peter, les MAJ viendrons plus vite.
Nouvelle fic.
How ?

 

       




New York, c'est la première fois que j'y viens, j'étais déjà allé à L.A mais j'avais 6ans, je n’ai pas beaucoup de souvenirs.

Je viens deux semaines pour exposé un projet de graphisme pour l’énorme chaîne Mtv USA.

Je représente ma boite Parisienne ici a New york.

C’est du lourd pour moi, à 26 ans.

Bref, je suis a l’aéroport avec ma valise sur l’épaule, je stoppe un tacos et direction mon hôtel dans Greenwich village.

Le taxi me pose devant, il fait nuit, 23h30 heure locale, je pète la forme.

A la réception, je prends ma clé et l’ascenseur, 3ème étage.

Que faire, assis sur mon lit je regarde ma chambre, spacieuse, orientée sud, un bureau, un ordinateur, une table des chaises, sobrement mais bien décoré, pas mal.

Je vais prendre une douche et sortir un peu, j’ai 115$ dans mon porte feuille, il faudra que je change encore mes euros demain pour éviter de le faire tout les jours, dans 3 jours j’ai rendez vous avec Mtv. D’ici là je vais profiter de la ville.

Sortit de ma douche, j’enfile un tee-shirt noir et un slim gris usé. Un sweet a fermeture et je sors, mon portable et mon portefeuille dans les poches.

Il fait frais, début octobre, je me rend compte que j’ai oublié mon Ipod a l’hôtel, tanpis, je vais allé boire un coup, très joli quartier, C’est étrange d’être ici.

Maintenant.

J’arrive devant un joli bar, de la bonne musique en sort.

Je passe le videur et rentre, venir seul c’est un peu étrange dans un lieu comme ça, mais pas d’importance, je prend une table, assis sur la banquette, je commande une vodka, pourquoi pas après tout.

Je rallume mon portable, trois messages, ma mère, ma copine, mon patron.

Je dois tous les rappeler, demain.

Un quart d’heure que je suis là, je ne m’ennuis pas, cette nouvelle ambiance me distrait.

Le bar se remplis, je commande mon deuxième verre, je me sens un peu seul. Je pense que je vais bientôt rentrer.

Encore dix minutes.

Il y a du monde sur la piste, étrange, il n’y a que deux ou trois nanas.

Pourquoi pas allé danser un peu, non, quand même pas. NON, deux mecs se roule une pelle juste devant moi.

Je percute que je me trouve dans un bar gay quand un homme rentre dans le bar, un cercle se forme autour de lui, il est habillé très classe, il y deux hommes derrière lui, les trois suivit de quatre autre hommes et une femme se posent a une table.

Je ne me sent plus trop a ma place, je vais au bar régler l’addition quand un petit mec viens m’aborder.

C’est délicat.

 

-Salut !

 

Je le regarde perplexe.

 

-Je suis là par erreur, je ne suis pas gay, mais salut.

 

-T’es sur.

 

Je hoche de la tête.

 

L’homme se retourne un air faussement dégoûté sur le visage et se perd dans la foule.

 

Je tends un billet au serveur, il me rend ma monnaie, je passe aux toilettes et je me barre de là.

Quand je rentre dans les cabinets deux ou hommes se recoiffent, le mec qui a fait sensation est là, il prend un rail de coke.

Putain.

 

Je me dirige vers les urinoirs, et ouvre ma braguette, celui qui sniff me rejoint. Non.

Pitié.

 

-Salut.

 

-…

 

- Je ne t’ai jamais vu ici.

 

- Je ne pense pas.

 

-T’es tout seul ?

 

-Oui, mon avion est arrivé il y a deux heures et demi.

 

-Intéressant, c’est la première fois que tu viens à New York ?

 

-Oui.

 

-Tu veux venir boire un verre à notre table ?

 

-J’allais partir.

 

-Un rail peut être ?

 

-Non, je ne prends pas de ça. Il t’en reste sur la narine.

 

Il s’essuie lentement, il croit que son charme agit sur moi.

Je remonte ma braguette, et me dirige vers le lavabo.

Je me lave les mains, et me recoiffe du bout de mes doigts.

Les deux gars sont sortis depuis un bout de temps, le mec vient se laver les mains.

 

-T’es sur pour le verre ?

 

- Certain, je ne suis pas homo, je suis là parce que je pensais que c’était un bar normal.

 

-Et alors ? Un verre, tu penses que cela signifie grand-chose ?

 

-Je sais pas, j’ai mis les pieds a new York y a un peu moins de trois heures, les meurs locales me sont encore inconnues.

 

-Tu viens d’où ?

 

Je le regarde, c’est étrange. La fatigue se fait ressentir finalement.

 

-Je vais y aller.

 

-Tu as un accent presque parfait, je n’arrive pas à deviner d’où tu viens !

 

Je lui tends la main.

Il la regarde interrogatif.

 

- Quoi, ici on ne dit pas au revoir comme ça ?

 

Il me regarde puis me la sert, il savait très bien comment faire.

 

-Bonne soirée.

Je sort des toilettes et me faufile entre les corps humides qui se trémoussent collés les un aux autres.

Le videur m’ouvre la porte.

Une bouffée d’air frais.

Je reste deux minutes sur le trottoir, soirée amusante.

Penser à l’avenir à me renseigner sur les bars du coin.

 

-J’aurais du vous prévenir !

 

Hein ? Le videur me parle ?

 

-je te demande pardon ?

 

-Je me doutais que t’étais pas gay.

 

-C’est pas grave.

 

-Paris ?

 

-Sa se voit ?

 

-C’est parce que j’ai l’habitude, je taffais dans une agence de tourisme avant.

 

-Et qu’est ce qu’ils ont de particulier les parisiens ?

 

-Leur regard, leur expression, hautaine, mais il on la classe la plupart du temps.

 

Le videur était un afro-américain de environ 1m95 – 110Kg.

Il portait un costume noir, les bras derrière le dos, il arborait la pose du videur.

 

Je vais y aller.

 

-Bonne soirée mec.

 

-Ciao.

 

Il fait froid, je suis fatigué.

A la réception je prend mes clefs, me dirige vers ma chambre, ouvre ma porte, me désape.

Je fous tout par terre, chope un bas de pyjama.

Je me glisse dans mes draps et m’endors tranquillement.

 



 
Par Miix - Publié dans : lips-monkey-moon
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